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Toute mes histoire.

 
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 Sylven
Floodeur prématuré


Inscrit le: 24 Sep 2008
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Spécialité en worldedit: Se casser la tête pour un truc simple.


MessagePosté le: 02/10/09 21:26    Sujet du message: Toute mes histoire. Citer

Voila, je me fais un post ou j’écrirais toute mes histoire ou autre.

Premier texte:

Secret:

Il faisait froid. Mes pieds étaient recouverts de boue séchée, et mes vêtement étaient trempés, sales, et infestés par la vermine qui nous rongeaient tous un peu plus chaque jour. Je n’étais pas le seul à être dans cette situation: mon camarade de gauche était en plus piteux état. J’avais cru comprendre qu’il se prénommait Jean. Il était apprenti boucher avant de venir au front. Il n'avait que 19 ans. La jeunesse s'était engagée, des rêves d'héroïsme plein la tête. Ils ne reviendraient qu'ombres d'eux même, pour ceux qui reviendraient. Cela faisait 1 an que nous étions au front, et nous étions toujours vivants. Pour notre salut ou notre malheur, qui saurait le dire ?...

Aujourd’hui, nous devions lancer un assaut dans la tranchée boche d'en face. Une tranchée d'importance capitale d'après nos supérieurs. Encore et toujours le même refrain, propagande maudite qui faisait de nous de la simple chair à canon. Nous, hommes à l'origine, relégués au rang d'armes vivantes, servant seulement à courir dans le froid et la terre, pour satisfaire les désirs des gradés, bien protégés derrière leurs bunkers. Nous étions leurs pions sur leur table d'échec.
Une question me revenait sans cesse, comme un poisson tournant dans le bocal de mes pensées. A chaque fois que nous nous préparions à lancer un assaut, sous la pluie de cendre, de balles et d'obus, je me demandais:« Si je meurs, il se passera quoi? ». J’étais inquiet pour ma famille, mon père, ma mère, mon frère et mes deux sœurs. J’étais inquiet à chaque fois que je pensais à eux et je sentais les larmes me venir aux yeux.

Quand j’étais las, c'est à dire encore plus abattu que de coutume, je pensais à tout et n’importe quoi. A ma famille, au parfum des fleurs et au goût des fruits que je ne sentirais peut-être plus jamais, au regard de Manon... Après avoir divagué un moment, j'en arrivais toujours à cette conclusion: « Comment s'était déclarée cette foutue guerre? ». Je me souvenais des affiches sur les places publiques qui scandaient que la guerre était à nos portes, qu'il fallait réagir devant l'envahisseur, que la France me regardait, et qu'en bon citoyen je devais me battre. Me battre pour l'honneur et la vertu. Où étaient l'honneur et la vertu ici? Sûrement pas dans la fange dans laquelle nous rampions lentement, avançant vers notre mort.
Je me demandais aussi parfois si les allemands en face savaient pourquoi ils se battaient et si quelqu'un là-bas, dans une langue qui m’était inconnue, se demandait la même chose que moi... J'avais alors l'impression que si je tirais lors du prochain assaut, je me tuerai moi même, et cette idée me donnait la nausée.

Je pensais aussi au futur. « Quand cette guerre va t'elle s’arrêter? Que feront-nous après?» Je préférais ignorer la question «Serais-je là pour voir tout cela? ». Toutes ces questions me revenaient sans cesse.
Elle serait belle la France, célébrant les héros ou les mutilés... Tiens, pourquoi pas les deux? Après tout, il faut du courage pour se lancer à l'assaut sous les tirs ennemis pour une raison qu'on ignore. Du courage, de l'inconscience ou de la stupidité, à vous de voir...

Tout à coup, une explosion me tira de mes rêveries. Je sentis le contact rugueux de mon arme dans mes mains et tourna la tête. Un obus avais éclaté à quelques mètres de moi. Il avait vaporisé plusieurs inconnus, et je vis le corps de Jean tournoyer en l'air quelques secondes avant de retomber à terre, dans une pose plutôt étrange, comme un pantin dont on aurait lâché les fils. C'en étais presque comique. Je commençais à rire, à rire à n'en plus finir. J'armais et déchargeai mon chargeur sur l'adversaire que je n'apercevais même pas. Tout en riant, je sentis des larmes couler le long de mon visage. J'éclatais en sanglot en même temps que je riais. Je devais avoir l'air d'un fou. Après tout, qui ne l'étais pas ici ?...

Je reçus une balle perdue dans la cuisse gauche, et je tombai à genoux. Un autre balle m'effleura la tête et fit voler mon casque. Un liquide chaud et épais se mit à couler de ma tempe, me masquant l'œil droit.
«A l’assaut! Tuez moi ces enfoirés!». Les hauts gradés sortaient de leurs positions, la bataille devait jouer en notre faveur. Je vis un homme devant moi se faire éventrer par la lame d'une baïonnette. Il tendit la main vers le ciel et hurla avant de s'effondrer. Je ne savais pas si il étais français ou allemand, mais je ressentis son désespoir jusque dans mes tripes lorsque je le vis ramper en essayant de remettre le flot rosâtre dans son ventre. Heureusement pour lui, son calvaire ne dura pas, et une autre balle perdue vint abréger son supplice. Le bonheur des uns fait aussi celui des autres parfois...

Un autre obus éclata, plus près celui là. Je me sentis soulevé de terre et vis le champ de bataille en entier. Le camp français dominait, mais avec tout ces débris je n'en étais pas sûr. Puis le sol vint à ma rencontre. Plutôt rapidement. Après un choc qui me coupa le souffle, le coma fondit sur moi comme un aigle sur sa proie. Tant mieux, au vue de mes blessures, si je survivais, je pourrai quitter cet enfer et retrouver les miens.



Deuxième texte:

Secret:

Nouméa, Nouvelle-Calédonie

Ma chère Félicie

Nous sommes enfin à Nouméa après un voyage exténuant. Je profite d’un moment de répit pour enfin t’écrire, mais ma lettre arrivera-elle jusqu’à toi ? Depuis dix jours, nous sommes en enfer dans un lieu magnifique. Le quotidien est très dur, nous travaillons 18h par jour, on nous malmène, rien d’imaginable.


Je ne suis pas seul à être transplanté, on était plus d’une centaine mais tous ne sont pas arrivés. Le voyage a été horrible, nous étions serrés dans le train, les gardes nous méprisaient, nous maltraitaient et se moquaient de nous. J’ai vu de très jeunes enfants mourir, blesser au cours du voyage, ça m’a particulièrement choqué. Un garde était généreux, bon, loyal, il m’a donné un morceau de pain et me regardait d’un air pitoyable. J’aurai voulu le remercier… Nous n’avions pas le droit de parler, ni de bouger. certains ont essayé de s’enfuir en demandant les commodités, ils ont tous été tués, ça dissuade. Vers la fin du trajet, un garde pour son simple plaisir, a tué un garçon, celui-ci est tombé dans mes bras, il était plein de sang, défiguré mais je voyait toujours qu’il n’avait pas plus de quinze ans, le garde lui, rigolai aux éclats. Après le train, nous avons prit le bateau, tous n’ont pas pris le même chemin, certains ont encore pris le train ou étaient fusillés sur place. Dans le bateau, c’était déjà mieux, ce n’était pas encore comme chez nous mais nous n’étions que quatre par cabine. Nous pouvions nous reposer, et nous promener. Après quelques jours de bateau, nous vîmes enfin l’ile

Elle était en sable, pas très large mais très longue. A vue d’œil j’aurais dit un kilomètre de long, en regardant l’eau, je vis quelle était très claire, j’arrivais à voir des poissons exotiques. Certains étaient bleus, jaunes, multicolores, plats, gros, grands, petits, mais une chose me frappa l’œil et je compris tout de suite pourquoi nous étions là, il y avait des requins de plus de cinq mètre de long, un récif de corail avec une seule entrée gardée par deux tours enfoncées dans l’eau. Le bateau se dirigeait vers une petite crique, bien à l’ abri des regards et qui était protégée par une falaise, nous ne pouvions pas encore voir l’intérieur. Tous le monde était émerveillés par ce décor de paradis, malheureusement, tous comme moi avaient peur de l’endroit ou nous étions déportés. Après quelques minutes d’inquiétude, on vit enfin l’ile sur laquelle nous allions passer tout notre temps, elle était grande, recouverte de cabanes au bord de l’eau ou même sur l’eau. Une passerelle donnait sur une ville flottante. Jamais encore je n’avais vu ceci. Je me senti leste, le cœur léger, malheureusement tout ce ceci s’alourdis une fois à terre. Les gardes nous expliquèrent brièvement les lois ici et nous envoyèrent directement au travail pour la récolte de nourriture. Le soir, on nous envoya dans nos cabanes, on est dix par cabanes, une fois dedans on se sent libre. On peut tous faire sauf, sortir. Malheureusement nous n’en profitons pas assez : dès 6h nous retournons au travail forcé, certains sont moins durs, d’autres horribles.

Bref, ma vie a été un enfer pendant le voyage et sur la terre, certains jours je suis heureux, d’autres j’ai envie de fuir, de me suicider.

Ton bien aimé, Jacques



Troisième texte:

Secret:

Ultime sentence


Notes persistantes, errant seules dans la pluie,
Pour accompagnement le tonnerre qui surgit.

La musique s’envole comme un oiseau rare
Et s’enfuit comme un rire avant de mourir
Et que l’éclair déchire avant de rire
Venant de nulle part et s’enfuit comme un lascar

Le chant enfin explose, et, au cœur de l’orage
Mord celui des vivants, souvenir de ravage

La musique rugit, de tout son cri
Ô fond de la mer, loin dans l’ouragan
Résonnant dans la nuit et affolant les petits,

Elle hurle sa puissance, ultime sentence
Et, au cœur des tempêtes, symphonie destructrice
Je me rends au cœur des séances

Le matin, tout est calme, se meurt la mélodie
Une larme est au sol, la musique s’est enfuie.



Quatrième texte:

Secret:

Je me promenai comme à mon habitude dans le cher parc de Versailles, quand tout à coup, une vision m’aveugla et me laissa béat. Une dame se tenait devant moi, riant de ma sottise.

Fermez donc cette bouche mon cher
Ou sinon le diable rentrera.
Que me vaut cette béatitude ?

Je répondis,

Me promenant souvent dans ce parc,
Vous êtes la première beauté que je vois
Mon hébétude est due à votre parole.
Je ne fermerai point cette bouche,
Pour pouvoir gober tous vos mots.
Aucun ne doit m’échapper !

Riant, elle déclara,

Je devrais donc m’arrêter de parler ?
Je ne voudrais pas avoir votre douleur sur moi.
Le diable a déjà prit contrôle de vos yeux
Je ne suis point une beauté de la nature,

Je fermai ma bouche et déclarais,

J’obéirais en tous point,
Je tuerais père et mère pour vous !

Peu étonnée elle déclara,

Personne ne voudrait un serf
Dans les jardins de Versailles.
Les chasseurs rôdent savez-vous !



Cinquième texte:
_________________
La complexité a été crée par les incapables de mon genre qui ne comprennent pas le simple.
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