Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 7143 Sujets: 147 Spécialité en worldedit: le troll, le flood, la vulgarité, mon coeur balance Médailles: 2 (En savoir plus...)
Posté le: 03/10/09 15:41 Sujet du message:
Citation:
Elle y vit ce regard qu'ont les gens en dérive, en perdition, le regard des perdus, des damnés et des princes déchus.
Citation:
Ils allèrent, avec ce même pas lent mais joyeux, vers une station service.
So, la petite fille c'est un anti-dépresseur instantané pour le chien ?
Ils manquent quelques phrases de transition.
Citation:
Ils virent alors à quel point les doux rêves peuvent être amères.
Jor le chien avait la même envie ?
A mon humble avis, il faudrait le tourner différemment.
Citation:
Ils rentrèrent, éreintés et soupirants, chez la jeune dame. Elle vivait dans une petite maison grise mal éclairé, et un brin délabré. Fait étrange, Chien ne vit jamais les parents de la jouvencelle
On passe de la rencontre inopportune à la collocation de longue date.
Citation:
Au septième, elle s'offrit un métier à tisser et du chanvre. C'était son premier cadeau de noël.
Avec quel argent, elle fait quoi dans la vie ?
Mais bon osef je suppose.
Là ou un chien peu parler, comprendre un humain et avoir des économies, je suppose que c'est dans l'ordre des choses
Citation:
Le premier dimanche, scri, scri, scri, scri... Et le deuxième dimanche, scri, scri, scri, et le troisième, puis le quatrième, puis le cinquième, puis le sixième ...
Elle tissait, tissait, et lassé, Chien partait voyager, ses pattes grinçant sur le vieux parquet du pavillon.
Le premier dimanche, cric crac cric, et le deuxième, cric crac cric, puis le troisième, cric crac crac, puis le quatrième, puis le cinquième, puis le sixième ...
Pourquoi cette répétition ?
Secret:
Note personnelle : Ne jamais donner de moyens de combustion à ce psychopathe pyromane tueur d'enfant, j'ai nommé Le Blaireau
Sachant qu'une partie des rêves sert à compenser les frustrations vécues de la journée, pose toi des questions _________________
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Posté le: 03/10/09 17:10 Sujet du message:
SnowWolf a écrit:
Qui t'a dit que c'était un rêve ? Razz
Mais non pas du tout Dr.Jeckyl et Mr.Hide (si je me trompe pas) est un livre qui a été réalisé tiré d'un rêve du réalisateur même. Bon faut avouer j'aime pas le livre, c'est assez bizarroïde et très peu de suspens mais c'est possible.
Blaireau si t'as des "visions" dans tes rêves tu pourrais utiliser ce utiliser ce talent merveilleux (l'imagination est surement ce même talent), chercher à le développer consciemment ou subconsciemment. J'aime bien ton histoire ! _________________
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Posté le: 03/10/09 18:56 Sujet du message:
Vraiment excellent, bravo à toi.
Juste:
Citation:
Et, au septième, la jeune fille avait fini une jolie écharpe en chanvre. Et Chien se dit que c'était étrange. On aurait presque dit un noeud coulant.
La phrase en gras et un peu dommage, tu casse le suspense trop tôt. Mais sinon, j'adore, c'est bien écrit pour donner les bonnes sensations. Quand aux paragraphes mal foutus, je sais pas si tu as déjà lu Bernard Weber, mais il n'est pas très académique de ce côté là non plus. _________________
Et, au septième, la jeune fille avait fini une jolie écharpe en chanvre. Et Chien se dit que c'était étrange. On aurait presque dit un noeud coulant.
La phrase en gras et un peu dommage, tu casse le suspense trop tôt.
Je suis "wtf".
Pour moi, le chanvre était la plante utilisé pour faire les cordes de pendaison, c'est pourquoi je n'ai pas gardé le suspense après l'écharpe en chanvre.
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Posté le: 03/10/09 20:19 Sujet du message:
Ca dépend où elle vie, en France le chanvre a très peu de propriété psychotropes (moins de 0.2 % de THC), et apparemment le chanvre a beaucoup d'applications autres que de financer la mafia.
Pour la théorie du complot je supporte fortement l'état Français d'avoir interdit cette drogue, car c'est facile à produire soit même, donc pas de taxes.
Contrairement à l'alcool, faire de l'alcool est aussi relativement simple, mais c'est déjà plus dur de lui donner un gout correct _________________
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Posté le: 04/10/09 11:24 Sujet du message:
Mouton a raison, mais en effet c'était pas un réalisateur, mais un écrivain (d'ailleurs il a écrit le livre deux fois avant de le publier me semble-t-il). _________________
Leçon n°1 du WorldEdit : « Le violet > Troll-Brain »
Mouton a raison, mais en effet c'était pas un réalisateur, mais un écrivain (d'ailleurs il a écrit le livre deux fois avant de le publier me semble-t-il).
Il a en effet raison pour l'histoire du rêve (anecdote assez drôle par ailleurs), mais c'est l'histoire du réalisateur qui m'a choqué connaissant l'auteur du roman.
Au fait, ça sent les cours de français... _________________
Une autre histoire de petite fille, écrite un soir où on avait rien à faire en étude.
Il était une fois une jeune fille qui voulait apprendre à danser. Ses yeux étaient dorés, comme deux pépites d'or, et ses cheveux étaient comme un torrent de rubans tissés de rubis. Son nez était fin et ses oreilles était comme deux douces notes de musique. Sa peau était blanche, comme les étoiles enlacée par la nuit. A ses lobes pendaient deux simples boucles de cuivre, serties de saphirs et d'émeraudes.
Et pourtant, sur ce visage stellaire jamais n'apparaissent un pleur ou un rire, un sourire. Elle voulait apprendre, apprendre à danser.
Un jour, la jeune fille se leva, comme un jeune astre, et enfila une longue robe tissée d'argent, vieille et rapiécée. Elle se dirigea vers la rivière, et lui demanda : "Apprends-moi à valser s'il te plait, pour que je puisse danser dans tes baies.".
Mais la rivière lui répondit qu'elle n'était pas eau, et que jamais, jamais elle ne danserait sur les mélodies qu'exécutent inexorablement, immortelles, les gouttes sur les pierres cruelles.
Déçue, elle partit vers une prairie et s'adressa à un coquelicot. Ils parlèrent de longues heures, et il lui promit de lui apprendre à vriller comme le font les graines portées par les vents. Et elle, le visage stoïque, rentra chez elle.
Une semaine plus tard, elle revu le coquelicot. Il fit la moue, et, navré, un triste sourire aux lèvres, il dit à la jeune pousse que jamais, jamais elle ne pourrait voler et vriller comme le font les semences portées par la brise.
Blessée par le mensonge, le jeune être s'évanouit dans les ombres et se précipita, sauta, grimpa jusqu'à une montagne, au sommet, juste à coté des nuages. Elle s'adressa à l'un d'eux: " Apprends-moi à flotter s'il te plaît, pour que je puisse danser comme tu le fais.". Le nuage se fit petit, tout petit, et d'un voix gênée, timide, répondit : " Ma douce, tu es humaine, et donc trop lourde pour flotter, indistincte, sur ces vents. Jamais tu ne pourras réaliser ton souhait.".
Au bord des larmes, elle demanda aux astres : "Apprenez-moi à tourner comme vous le faites, apprenez-moi à danser autour de la grande lumière.". Mais la Lune lui dit, amère, que tourner n'a rien de drôle, et pleine de colère, elle ajouta qu'elle voudrait être une étoile, briller, et mourir, créer le noir.
La petite cria, se mit à pleurer, à pleurer des larmes aigres de petite fille dont les rêves, telles des vagues, se seraient brisés contre les écueils de l'amertume. Un ange descendit alors, hautain.
"Pourquoi geins-tu, créature stupide ? Préférerais-tu le vide ? Le monde, de rien nous l'avons bâti, et, sur ce mont, dans les brumes, tu oses pleurer ? Tu es ingrates et idiote, toi et tes yeux d'or, et jamais, jamais personne ne te fera danser.".
Il partit, la laissant seule avec ses griefs. Détruite, la jeune fille retourna chez elle, l'or de ses yeux perdit de son éclat, elle devint terne et triste, triste et vaincue. Elle devint une jeune femme amputée de ses désirs et de ses rêves.
Mais un jour, il y eu un bal, un grand bal costumé, où des figures, inconnues, exotiques, dansaient, joie infinie du monde. Elle s'enfuit alors, loin du vieux fantasme, du cauchemar aux yeux percés par les serres d'un corbeau blanc.
Elle alla jusqu'à la mer, sur une falaise, où la Lune solitaire imposait son reflet sur les eaux calmes, insipides, spatiales. Et elle rugit, hurla sa haine, sa rage contenue, son désespoir, hurla tellement que la Lune, laissée, se retira, qu'au loin s'envolèrent les feuilles, que l'herbe frémit et partit loin du cri inhumain.
C'est alors que le Diable apparut, séduisant, un sourire malsain, cynique et élégant aux lèvres.
Il tendit la main, elle sentait le souffre : "Viens donc petit oiseau, je t'apprendrais, chez moi, à compter le nombre de pas.".
La jeune femme suivie, épuisée, et dans les profondeurs ils tourbillonnèrent, longtemps. Elle dansa avec le Diable jusqu'à la fin, quand elle ne tint plus sur ses jambes.
Alors il l'étrangla, et ainsi elle partit, la petite chose et sa robe d'argent, ainsi elle disparut _________________
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